« Le temps d’un pétale » : j’ai cherché à représenter à la fois le temps long, très long, celui de l’évolution qui a permis la différentiation des végétaux supérieurs (ou dit aussi plantes à fleurs ou angiosperme), il y a quelques 130 millions d’années, bien avant notre différentiation en Homos sapiens il y a 400 000 ans. Et le temps court, celui après lequel on court, celui qui nous manque tant pour prendre soin de nous, nous poser, souffler et nous questionner. Je souhaite de tout coeur que mes produits vous fassent du bien au corps et au moral avec des plantes avec lesquelles nous avons co-habité depuis toujours.
Ma contribution à la résilience du XXI ème siècle est de proposer des produits qui ne nuisent pas à la santé humaine, ni à la santé environnementale et qui permettent – par le choix de ces produits – de remettre de la conscience dans nos liens avec les autres vivants.
Prendre soin de notre peau qui est notre interface entre notre moi intérieur et le monde extérieur, reflet de nos émotions, tout en prenant soin de la peau de la terre qui une fine interface qui nous nourrit, et dont nous sommes dépendants.
Toutes les huiles végétales que j’utilise en tant que matière première sont bio et vierges de première pression à Froid. Elles sont obtenues par des producteurs locaux selon des procédés qui assurent une très haute qualité.
La cire pour la fabrication des baumes est une cire d’opercule Bio de l’année provenant d’un apiculteur voisin.
La plupart de mes produits sont sans huile essentielle pour deux raisons : la première est que la production d’huile essentielle est consommatrice de très grandes surfaces agricoles, l’autre est que j’ai le souci de proposer des huiles de beauté pour les futures et jeunes mamans et les personnes âgées qui ont la peau très fine et sensible.
Mais lorsque je décide d’utiliser des Huiles essentielles (après mure réflexion), elles sont bio et proviennent d’un fournisseur local qui assure leur traçabilité pour une consommation solidaire et éthique.
Je ne distille que les plantes que je cultive et j’utilise l’eau de source du village qui coule encore de la fontaine du Griffoul.
J’utilise un alambic en cuivre de 60 L que je chauffe au gaz mais je prévois d’améliorer le principe de chauffe en fabricant un rocket stove avec un foyer à bois.
Pour distiller les plantes les plus fraiches possibles, je vais d’abord chercher l’eau à la fontaine dans des cocottes minute en inox, puis je récolte à la main les plantes dans des grands draps en coton ou en lin issus de récupération.
Je distille selon le rapport 1/1 c’est à dite 1 kg de plante fraiche pour l’obtention d’1 Litre d’hydrolat, ceci garantit une Eau florale de qualité selon les pratiques traditionnelles.
Les plantes sont mises à sécher sur des claies juste après la cueillette.
Le mondage est fait à la main et les parties non utilisées dans la compositions des infusions sont compostées. Le mode artisanal implique des produits élaborés à partir de plantes récoltées dans l’année ce qui leur confère des arômes et saveurs de qualité.
Vous achetez un véritable produit artisanal, tout est fait à la main, la culture, cueillette, séchage, mondage, désherbage, formulation, flaconnage, ensachage, étiquetage, etc.
Chacune des feuilles et des fleurs est passée entre mes mains.
Je prends le parti de travailler autant que possible avec des fournisseurs locaux d’Occitanie (huiles végétales, cires, imprimerie) sinon français (vinaigre de cidre, flacons, sachets, cartons).
Je suis cultive une parcelle de petite surface (700m²), diversifiée (20 espèces), par un mode cultural artisanal inspiré du concept de l’UICN « Solutions fondées sur la nature » car je suis soucieuse de mener mes cultures en respectant au mieux la biodiversité du site et surtout la vie et la structure du sol.
Désherbage : je fais du désherbage manuel sélectif surtout au printemps en laissant les annuelles qui joueront le rôle de paillage lorsqu’elles seront sèches l’été. Je laisse la prairie s’installer entre les rangs de culture et je tonds de temps en temps pour limiter la hauteur des herbes.
Paillage : je paille l’hiver à partir de foin issu d’une prairie naturelle fauchée par des voisins ayant un tracteur.
Engrais : comme engrais naturel je récupère du fumier de cheval d’une ferme équestre voisine et je plante des engrais verts à l’automne comme le trèfle incarnat pour l’apport d’azote.
Arrosage : j’ai installé un goutte a goutte relié à une cuve pour l’arrosage mais les plantes ne sont pas arrosées en systématique, seulement quand il fait trop chaud trop longtemps. Je prends le parti de les laisser se débrouiller.
Plantation : je touche le moins possible le sol, je ne le travaille pas, ne le retourne pas.
Cueillette : je fais une cueillette sélective pour ne prendre que les belles fleurs ou feuilles, j’en laisse une bonne part aux insectes en tout genre.
Soin des plantes : j’utilise des purins de plantes pour faire face aux maladies ou stress des plantes cultivées (ortie, consoude, etc.)
Je résiste au surpackaging de mes produits. J’essaie au mieux d’utiliser des boites de colis et les éléments d’emballages récupérés.
Les plantes que je cultive, celles de cueillette sauvage et les produits alimentaires que je propose sont Labélisées AB par l’organisme certificateur Ecocert France